Publié dans Société

Aéroport international d'Ivato
 - Un passager dissimule des devises non déclarées dans ses bagages

Publié le jeudi, 06 juin 2024


Coup de théâtre au moment de l'embarquement du passager d'un vol d'Ethiopian Airlines à l'aéroport d'Ivato, mercredi dernier . L'individu en cause, qui est de nationalité malagasy mais dont l'identité n'a été révélée, avait transporté clandestinement des devises étrangères, soit 108 200 euros dans ses bagages et fut arrêté pour cela par les agents de la douane, spécialement de la brigade canine. Le chien renifleur a décelé la présence des devises dissimulées dans les affaires du passager. Du coup, le voyage de celui-ci à destination de Guangzhou en Chine via le vol ET 852 avec ses euros s'est rapidement abrogé avant même qu'il n'ait pu atteindre le tarmac. "Actuellement encore (Ndlr, hier), le suspect est soumis à un interrogatoire et aura à répondre de l'infraction dont on l'incrimine auprès de la douane.
Une infraction car transporter 1000 euros ne pose aucun problème pour toute personne se rendant à l'étranger, étant son droit. "Entre 1000 et 10 000 euros, il lui faudra se munir d'une attestation de change. Au-delà de 10 000, cela est impossible et considéré comme une infraction au même titre que les exportations illégales des richesses nationales avec la poursuite y afférente", explique une source au niveau de la douane.
D'après toujours les informations, la douane aurait confisqué le surplus d'euros sur le passager, soit 107200 euros tandis qu'on lui a restitué les 1000 euros.
Enfin, cette affaire a montré que les chiens renifleurs sont d'une aide précieuse pour les douaniers de ladite brigade pour contrôler et surtout recéler la présence de toute marchandise suspecte qu'un passager tente de transiter illicitement à l'extérieur, ou à l'inverse faire entrer au pays. Le rôle de ces chiens, lors de ces contrôles de bagages des passagers, consiste justement à retrouver les traces d'animaux endémiques comme les reptiles, les drogues, enfin surtout les devises étrangères.


F.R.

Fil infos

  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes
  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff